La Stratégie de l\'Appât

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1.5 Mon histoire et . . . l'Histoire : Les Druides

1.5  Mon histoire et . . . l'Histoire :  Les Druides et les Carnutes

Extraits  de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Les Druides

Le druide est un personnage omnipotent et omniscient de la société celtique, au point qu’il est à la fois ministre du culte, philosophe, gardien du Savoir et de la Sagesse, historien, juriste et aussi conseiller militaire du roi et de la classe guerriè. Il est en premier lieu l’intermédiaire entre les dieux et les hommes.

Il est chargé de la célébration des cérémonies sacrées et lui seul a le droit de pratiquer les sacrifices. Ce qui fait du druidisme, non seulement la religion des peuples celtes, mais aussi le fondement de toute leur civilisation.

Comme pour tout ce qui concerne la civilisation celtique, nous ne disposons d’aucun texte d’origine interne. Les druides eux-mêmes sont à l’origine de cette lacune : considérant que la parole écrite est morte, ils ont privilégié l’oralité et la mémoire pour la transmission du Savoir. Néanmoins, les Celtes connaissaient l’écriture (ils utilisaient le grec) et l’ont utilisée de façon marginale. De plus, ils ont inventé l'écriture oghamique dont 300 inscriptions à vocation funéraire nous sont parvenues gravées dans la pierre.

Comme pour tout ce qui concerne la civilisation celtique, nous ne disposons d’aucun texte d’origine interne. Les druides eux-mêmes sont à l’origine de cette lacune : considérant que la parole écrite est morte, ils ont privilégié l’oralité et la mémoire pour la transmission du Savoir. Néanmoins, les Celtes connaissaient l’écriture (ils utilisaient le grec) et l’ont utilisée de façon marginale. De plus, ils ont inventé l'écriture oghamique dont 300 inscriptions à vocation funéraire nous sont parvenues gravées dans la pierre.

César, relatant ses opérations militaires, avait noté que les Gaulois (la plèbe) étaient dirigés par deux classes d’hommes, les druides et les chevaliers (equites) : « Dans toute la Gaule, il n'y a que deux classes d'hommes qui soient comptées pour quelque chose et qui soient honorées ; car la multitude n'a guère que le rang des esclaves, n'osant rien par elle-même, et n'étant admise à aucun conseil. […] Des deux classes privilégiées, l'une est celle des druides, l'autre celle des chevaliers».

La classe sacerdotale est elle-même hiérarchisée, et ses membres possèdent des « spécialités ».

  • le mot druide est un terme générique qui s’applique à tous les membres de la classe sacerdotale, dont les domaines d’attribution sont la religion, le sacrifice, la justice, l’enseignement, la poésie, la divination, etc. Mais il définit aussi ceux que l'on appelle les druides « théologiens ».
  • le Barde est spécialisé dans la poésie orale et chantée, son rôle est de faire la louange, la satire ou le blâme
  • le Vate est un devin, il s’occupe plus particulièrement du culte, de la divination et de la médecine. Les femmes participent à cette fonction de prophétie.

·         En tant que ministre de la religion, le druide procède à tous les rites cultuels, et en particulier aux sacrifices. Si les sacrifices humains de prisonniers de guerre sont attestés, il semble cependant qu’ils étaient réservés à des circonstances exceptionnelles, les sacrifices animaux (chevaux, taureaux) ou symboliques étaient plus courants.

·         L’enseignement, c’est-à-dire la transmission orale du savoir, fait aussi partie de ses responsabilités. C’est encore César qui nous apprend « qu’un grand nombre de jeunes gens viennent s’instruire chez eux » et que les études peuvent durer 20 ans ; on cite le chiffre de 150 élèves pour le druide mythique Cathbad, dans la tradition irlandaise.

·         Dans le contexte celtique, le domaine juridique fait partie de la théologie et relève donc de la religion. C’est donc tout naturellement que les druides sont à la fois juristes et juges. Le non-respect d’un contrat est sanctionné par des peines qui sont codifiées selon la nature de la faute et le rang des parties dans la hiérarchie sociale. Si c’est le roi qui prononce la sanction, c’est le druide qui conseille.

·         Compte tenu de la primauté de son statut, du prestige attaché à sa fonction, et aussi de sa qualité de juriste, il a aussi la charge des relations diplomatiques pour prévenir la guerre ou régler les compensations après l’agression. Notons au passage qu’un druide peut participer à la guerre, il n’y a pas d’interdit ni d’obligation. Le druide-guerrier est un personnage assez courant.

·         En tant que Savant et garant du savoir, il est logique que les domaines de l’histoire, de la généalogie, de la toponymie soient de son ressort, étant entendu que ce que nous appelons mythologie avait une réalité à cette époque. Pour des raisons de légitimité et de souveraineté, ces disciplines se devaient d’être les plus précises possibles.

·         Leur grande connaissance de l'astronomie leur aura permis de conceptualiser le temps, dont nous avons une idée grâce au calendrier de Coligny, qui date de l’époque gallo-romaine.

·         Le roi ne prend pas la parole avant le druide, mais ils forment une sorte de binôme indispensable et antagoniste. Si le roi exerce la souveraineté, il le fait sous l’inspiration du druide qui lui doit le conseil, il y a dépendance du pouvoir politique au spirituel.

 

 

Les Carnutes

Ils occupaient une vaste province dans le sud-ouest du Bassin parisien, avec deux villes principales, Autricum (Chartres) - et Cenabum (Orléans). César nous apprend que les Carnutes possédaient également beaucoup de places fortes et de villages.

Les Carnutes sont célèbres surtout pour leur lien, réel ou présumé, à la religion gauloise. C'est en un locus consecratus, dans la mythique « forêt des Carnutes », que les druides auraient tenu leur réunion annuelle 

 

Autricum, à l’emplacement de l’actuelle ville de Chartres, est généralement considérée comme la capitale des Carnutes.

Cenabum, à l’emplacement de l’actuelle ville d’Orléans, était le port des Carnutes sur la Loire, et le débouché commercial des céréales de la Beauce. Elle contrôlait également un pont sur la Loire, d’une importance économique et stratégique considérable.

César mentionne que tous les druides des Gaules tiennent une assemblée commune dans un lieu boisé qui est situé dans la cité des Carnutes.

 



26/03/2010
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